Antonino Buschiazzo

Né à Córdoba, en Argentine, Antonino Buschiazzo grandit à San Juan au sein d’une famille de guitaristes. Profondément marqué par la musique de Bach et les enregistrements de Helmut Walcha (réalisés en partie à l’Église protestante Saint-Pierre le Jeune de Strasbourg), il prend ses premiers cours de piano à l’adolescence. Après cinq ans d’études supérieures, il obtient le professorat d’orgue et son premier poste à l’université.

À 24 ans, Antonino quitte l’Argentine pour l’Europe, direction l’Allemagne, pour perfectionner sa maîtrise des instruments à clavier. Après un court séjour à Osnabrück, il se rend au Mozarteum de Salzbourg pour participer aux masterclass de Daniel Chorzempa. Un an plus tard, il s’installe à Strasbourg afin de poursuivre ses études au Conservatoire. Il réalise simultanément des études d’orgue avec Christophe Mantoux et de clavecin avec Aline Zylberajch.

En tant que choriste, il a une longue expérience avec le grand répertoire vocal. D’abord dans son pays natal, où il intègre comme ténor le chœur professionnel de l’université national de San Juan. Puis durant ses études en Allemagne (Marienkantorei) et en Angleterre (Oxford Pro Musica Singers). Enfin en France, dans le chœur de l’Orchestre philharmonique de Strasbourg et l’ensemble vocal Oct’Opus, qu’il crée lui-même en 2005.

En Argentine, il a obtenu à deux reprises une récompense en tant que pianiste accompagnateur dans un concours pour jeunes interprètes. Dans la catégorie « Virtuosité », il est aussi lauréat d’un premier prix du concours international de Lorraine, avec Marie-Claire Alain comme présidente du jury.

Parallèlement à son travail pédagogique et de concertiste, il est organiste liturgique très sollicité. Titulaire de l’Église catholique d’Ostwald pendant une dizaine d’années, il exerce actuellement à l’Église protestante de la Robertsau, ainsi qu’à l’église Saint-Thomas et l’Église réformée du Bouclier.

Doté d’une solide formation classique et doué d’une grande sensibilité, Antonino est un musicien sans frontières. Aussi à l’aise dans la grande littérature musicale que dans le répertoire populaire, il cherche infatigablement à dépoussiérer et renouveler l’image de l’orgue pour le rendre accessible à un public élargi. Seul ou en collaboration avec d’autres musiciens, il n’hésite pas à aborder différents genres tels que la musique de cinéma, le jazz, la chanson française et bien évidement le tango argentin.

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